LE FIGARO
(ÉDITION DE PARIS) N°6491 du mardi 13 juillet 1965.
Les
années passent, le peintre Nadi Ken qui avait été la rivale de
Poucette à Saint-Germain-des-Près a depuis longtemps |
laissé
le Café Flore pour la Méditerranée Place de l'Odéon. Elle est
actuellement en vacances à Biarritz. |
Nadi Ken
qui a vendu des toiles à Onassis, à Oppenheimer, à Alain Delon, fait
les portraits de Nathalie Delon et de son fils, |
est
revenue à Biarritz a ses premiers amours. |
Elle
peint des portraits place Bellevue, devant le café de Paris. |
C'est
ainsi que Franck Sinatra séduit par ses toiles délicates et
élégantes lui a acheté |
|
Une femme en bleu, et |
|
| Un arlequin |
|
"
C'est 15.000 francs la toile " lui a dit Nadi Ken et Franck Sinatra a
répliqué : " Elles valent au moins 20.000 francs pièce ". |
Rubis sur
l'ongle, il lui a payé les deux toiles pour 40.000 francs. |
La
nouvelle Gazette de Biarritz N° 5628 du mardi 3 aout 1971
Nadi
Ken; celle qui fut la délicieuse portraitiste de
Saint-Germain-des-Prés, est à Biarritz. |
Nadi Ken
peint les regards d'enfants avec une sensibilité extraordinaire. De
très nombreux hommes de lettres et de vedettes |
ont fait
faire des portraits de leurs enfants par Nadi Ken, notamment Eddie
Constantine. |
Melina
Mercouri, Vadim, lui ont acheté de nombreux portraits d'enfants. |
Nadi Ken
a suivi à Biarritz, son mari, M. Banal, qui est technicien à la R.T.F. |
LA
REPUBLIQUE DE SEINE ET MARNE du 6 février 1984
|
On
a tant l'habitude de voir des toiles barbouillées, que les qualités
de finition des peintures de
Nadi Ken émerveillent. |
Des natures mortes, des paysages, mais surtout des portraits d'enfants
de race noire, blanche, ou asiatique, aux regards pleins de
sensibilité, d'amour, d'espoir... Aucune trace de violence dans ces
tableaux, ni dans les thèmes, ni dans les regards, ni dans les couleurs
employées, mais l'aspiration à la paix. |
Peintre de Saint-Germain-des-Près à sa grande époque, Nadi Ken a
vendu depuis des toiles à de nombreuses célébrités, de Onasis à
Delon, en passant, depuis ce samedi, par Mme Peyrefitte qui,
accompagnée de son mari, a ouvert la visite inaugurative de cette
exposition provinoise. |
A
l'Hôtel de Savigny, les salles seront ouvertes tous les après-midi,
jusqu'au 19 février. |
LA
REPUBLIQUE DE SEINE ET MARNE N° 6110 du Lundi 8 avril 1985
" Se
mettre au vert ", pour un peintre, n'implique pas forcément
d'habiller ses toiles aux couleurs de l'espérance. Pour |
Nadi
Ken, la délicieuse portraitiste de renommée internationale, " se
mettre au vert ", c'est surtout et principalement |
profiter
du calme et de la quiétude du monde rural. Elle est venue s'installer
à Gastins en 1964 et depuis elle ne semble pas |
avoir
envie d'en bouger. Une retraite nécessaire qui lui a permis de
réaliser de très nombreuses toiles vendues dans le |
monde
entier. |
Très
attirée par les visages d'enfants, et après avoir suivi des cours de
l'académie "Colarossi" de Paris, elle commence à |
peindre
des portraits en 1954. Dès 1956, elle vend des tableaux à Jean-Jacques
Debout, Alain Delon, Henri Tisot, etc. |
En 1960,
elle réalise plus de cinquante tableaux et 4.000 gouaches. |
Toutes
ses toiles sont réservées par les galeries; elle en vend déjà
quarante au japon et autant aux Etats-Unis. |
Elle
décide alors de suivre les cours des Beaux-Arts à Florence en Italie
et étudie les techniques de la peinture classique |
avec un
professeur de "Léonor Fini". |
Un an
après son installation à Gastins (en 1964), alors qu'elle passe ses
vacances à Biarritz où son matériel l'a suivie, elle fait |
connaissance
de Franck Sinatra qui, séduit par ses toiles, lui achète
"Une femme en bleu" et "Un arlequin". |
En 1971,
de très nombreuses vedettes telles qu'Eddie Constantine, Melina
Mercouri, Vadim... lui font faire des portraits de |
leurs
enfants ou achètent certaines toiles déjà peintes. |
Après
avoir cessé ses activités suite à une intervention chirurgicale, Nadi
Ken espère retrouver ses pinceaux, ses |
couleurs
et son chevalet très bientôt. |
Récemment,
certaines de ses toiles achetées par des particuliers de
Guignes-Rabutin, ont été dérobées; Nadi Ken peut en |
tirer
une certaine fierté, c'est bien la preuve que ses tableaux sont
appréciés par les "connaisseurs". |
Après
avoir remporté le 1er prix de peinture à Rozay-en-Brie en 1982, et une
médaille de bronze l'année suivante à |
Moret-sur-Loing,
ne doutons pas que Nadi Ken va encore enrichir son palmarès. |
LE PAYS
BRIARD N° 45 du mardi 26 juin 2001
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